André Thobois (1924 – 2012) fut pasteur de la Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France. Il y a exercé d’importantes responsabilités ainsi d’ailleurs que dans le monde protestant et évangélique.
Présentation de Vacances et rentrées toniques André Thobois Ouvrage de 1996 - les carnets de croire et servir N°120-121
Lecture de la quatrième de couverture : Les pages qui suivent ne proposent pas un programme; ce sont seulement quelques réflexions...pour en inventer un; éventuellement ! Elles ont été cueillies, pour la plupart, dans notre mensuel. Simples brins de vérités qui se ressemblent et se complètent - avec parfois des soupçons de piquants. L’arrangement proposé n'est pas le seul. A chacun de faire les bouquets qui contribueront à parfumer vacances et rentrées et à les rendre toujours plus bienfaisantes.
Avant-Propos de l’auteur : Les vacances, les loisirs, la retraite ? Tels sont certains des espoirs les plus fréquents de notre temps. La Parole de Dieu tient un autre langage. C'est Job qui le déclare : "le sort de l'homme sur la terre n'est-il pas celui d'un soldat ?" (Job 7 verset 1). Sans méconnaître le besoin de repos et de détente, elle précise donc que notre lot ici-bas est celui d'un combattant. C'est vrai de tout homme. "Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent" rappelait Victor Hugo. Que de malades s'en sont allés vers la tombe pour avoir, usés par la souffrance, cessé de combattre !
Combien de jeunes n’ayant pas su "s'accrocher" traînent une existence morne ! Et qui peut faire le compte des détresses de la cohorte des vaincus cachant tant bien que mal leurs défaites ?Le soldat, par contre, a un chef; il est soumis à une discipline: il est chargé d'une mission. Quel chef plus admirable que le Christ ! Quelle discipline meilleure que l'Evangile de la vie ! Et quelle mission plus exaltante que de mener le boncombat de la foi, de l'amour et de l’espérance, avec la force de l’Esprit-Saint !
Il arrive assurément au soldat de Jésus-Christ d’être malade ou blessé ou tout simplement en permission. Mais jamais il n’oublie que la lutte n'est pas terminée. Il lui arrive aussi de mordre la poussière, de perdre certaines batailles, mais il sait que la victoire finale est assurée. Avec le Christ, le grand vainqueur, il ne peut pas en être autrement.