Les carnets de Croire et Servir N°62-63 Ouvrage de 1979 (paru en Américain en 1964) 

Si elle a été mère de famille Isabel Fleece a aussi été associée au ministère de son mari. D'abord quand il était pasteur presbytérien, ministère qu'il exerça en plusieurs villes des Etats-Unis. Puis plus tard quand il fut chargé de la présidence du Columbia Bible College en Caroline du Sud.

Arrivés à l'âge de la retraite, M. et Mme Fleece voyagent, apportant partout où ils passent le témoignage qu'il n'y a pas de hasard, que ce n'est pas «par accident» que leur jeune fils Ned était mort, mais que Dieu fait bien tout ce qu'il fait.

INTRODUCTION / Les chapitres de ce livre sont comme des fenêtres par lesquelles nous pouvons voir les réactions profondes d’une mère chrétienne devant le plan souverain de Dieu dans une période d’intense douleur humaine et de souffrance.

Ce livre est divisé en deux sections : Dieu et Ned. Dans la première partie, l’auteur nous montre combien est réelle et apaisante la foi qui croit dans le Dieu qui ne se trompe jamais ; le Dieu qui, au contraire, fait en sorte que toutes choses concourent à notre bien et pour sa gloire. La deuxième partie nous offre le témoignage d’une mère sur la vie de son fils mort subitement. Ce témoignage emprunt d’une grande tendresse maternelle n’est pas pour autant dénué de force.

Tout au long de ces pages, des principes éternels peuvent être découverts, des leçons profondes apprises, et l’on peut y trouver beaucoup de réconfort.

Cependant, «Il n’y a pas de hasard» est essentiellement le reflet d’une qualité de vie rarement rencontrée de nos jours dans l’église chrétienne. C’est une chose de prêcher la mort à soi-même, mais c’en est une autre de vivre une telle existence. Je peux dire cependant que Mme Fleece et son mari témoignent de cette vie qui découle de la plus profonde identification avec la croix du Christ et en vivent eux-mêmes. Leur grand chagrin et leur souffrance ont été une occasion de démontrer la véracité de cette phrase de George Mac Donald «... le fils de Dieu a souffert jusqu’à la mort, non pour que les hommes ne souffrent plus, mais pour que leurs souffrances s’identifient aux siennes».

Dans ces moments d’épreuve, la vie du Christ a été exaltée dans leurs corps mortels. La cousine de Ned, Katherine, qui sortit indemne de cette tragédie a déclaré : «Immédiatement après l’accident, je n’ai pas cessé de me demander ce que serait la réaction de ma tante Isabel et de mon oncle Allen, quand ils apprendraient ce qui était arrivé à Ned. Quelle serait leur attitude devant le fait que j’étais sauve et que Ned était mort ? Peu après, mon oncle entra dans la pièce où j’étais, et bien qu’il parût pâle et ébranlé, il y avait sur son visage une expression de paix qui était différente de tout ce que j’avais vu jusque là. Il me regarda avec affection et intérêt et me demanda : «Katherine, comment te sens-tu ?» Sa prévenance dans un tel moment toucha mon cœur. Plus tard j’appris de quelle façon extraordinaire toute la famille avait reçu la nouvelle du décès de Ned ; quel était le sentiment de Ned à l’égard de la mort, et je compris ce que cela voulait dire vraiment d’être sauvé. Par-dessus tout, j’avais le désir d’appartenir au Seigneur et d’avoir l’assurance personnelle de sa présence. Je savais qu’il était en train de parler à mon cœur, et que s’il avait permis que je sois indemne, c’était dans un but précis. A cette époque, je décidai de me donner complètement à lui, et ma prière est qu ’il se serve de moi pour sa gloire ».

A mon avis, un tel prix à payer est le test suprême d’une vie chrétienne véritable, car elle a été définie comme «la capacité de réagir comme Christ, dans toutes les situations». Et c’est ce que nous voyons ici.

Si vous voulez connaître ce secret, alors tout en méditant et en priant, parcourez ces pages. Stephen Olford

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