Substance d'une série d’études - Ouvrage de 1934 - Les croyants au Seigneur Jésus Christ ont le plus grand besoin spirituel d’être établis selon l’évangile de Paul. Cela ne peut être effectué que par la grâce et la puissance de Dieu, mais on y contribuera grandement, en considérant, dans un esprit de prière, l’épître de Paul aux Romains. Cette esquisse — qui est en grande partie le résumé d’une série d’études qui eurent lieu en 1926 — est publiée avec le vif désir que Dieu s’en serve pour l’édification et la formation dans la foi.
CHAPITRE 1 : Cette épître nous présente l’évangile de Dieu développé devant les saints, plutôt qu’annoncé aux impies. Elle débute par l’appel divin. Paul était un apôtre appelé et il écrivit à ceux qui, à Rome, étaient les appelés de Jésus Christ.
Cela donne à Dieu sa place comme à celui qui est l’initiateur dans l’œuvre de la grâce. Dieu a appelé certaines personnes qui, comme effet de son appel, ont une appréciation de Jésus Christ. Dieu voudrait que toutes comprennent les grands principes de ses voies en grâce par le seigneur Jésus Christ et qu’elles soient établies dans ces principes. C’est ainsi que nous avons cette remarquable épître pour nous affermir dans la grâce qui nous a été apportée.
L’appel est entièrement du côté divin. « Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ”. (Rom-, VIII, 30). C’est une aide pour le jeune croyant qui a une appréciation de Christ, de savoir que l’appel de Dieu a fait qu’il en soit ainsi. La stabilité de l’âme est communiquée à celui qui a saisi l’appel de Dieu. L’apôtre parlait avec emphase de l’appel, même en s’adressant à des gens peu spirituels, comme les Corinthiens. Aussi bien que ceux de Rome, ils étaient des « saints appelés ». C’est à « ceux qui sont appelés » que Christ devient « la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ». Il engage les saints à considérer leur vocation et àvoir « qu’il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de nobles » (1 Cor., I, 2, 24, 26). C’est l’appel divin qui fait la dignité des saints. (…)