Dialogue interreligieux |
C’est dans le texte “Nostra aetate”, Déclaration sur les relations de l’Eglise avec les religions non chrétiennes, que les pères du concile Vatican II ont posé les bases du dialogue interreligieux (octobre 1965). « A notre époque où le genre humain est uni par des liens toujours plus étroits et où les relations entre les différents peuples se multiplient, l’Eglise examine plus attentivement quelles sont ses relations avec les religions non chrétiennes. Dans sa tâche de promouvoir l’unité et la charité parmi les hommes et aussi parmi les peuples, elle considère ici d’abord ce qui est commun aux hommes et les conduit à vivre en communauté. » (extrait de l'article n°l) « L’Eglise catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Avec un respect sincère, elle considère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, tout en différant sous bien des rapports de ce qu’elle-même tient et propose, reflètent cependant assez souvent un rayon de cette Vérité qui illumine tous les hommes. Mais elle annonce sans cesse, et elle est tenue de le faire, le Christ qui est “la voie, la vérité et la vie” (Jn 14,6), en qui les hommes trouvent la plénitude de la vie religieuse, et en qui Dieu s’est réconcilié toutes choses. |