Les lecteurs de mon premier ouvrage, A la Conquête de la Vie, ont été si nombreux, les fré quentes lettres de remerciements ont été si touchantes, que je ne puis hésiter à donner une suite à une œuvre dont je sais les lacunes de tous genres et surtout de l'ordre spirituel. On voudra bien trouver ici un complément indispensable à quelques balbutiements sur un sujet inépuisable. L'homme ne pourra jamais s'en dépréoccuper sans nuire à son développement. Il est fait pour l'aborder et le traiter dans toute son ampleur, avec toute l'attention nécessaire. Quand la série des « Lettres Spirituelles » composant A la Conquête de la Vie fut terminée et que je me fus laissé convaincre de publier cet ouvrage, un collègue du Midi nous appela, un ami et moi, à présider une Mission de Réveil. Un mois environ avant ces réunions, nous nous rencontrâmes pour prier et pour examiner ensemble les sujets à traiter. Nous mîmes en commun nos expériences, et il me souvient encore de celle que je réalisais à ce moment là. Je dis à mes collègues que je ne savais pas exactement où Dieu me conduisait, mais je sentais journellement que j'avançais vers une expérience à laquelle je ne pouvais encore donner un nom. Lorsque turent terminées ces réunions de réveil, je reçus du Seigneur, seul dans ma chambre, une bénédiction telle que je reconnus alors et le chemin et l'aboutissement auxquels Dieu me préparait depuis longtemps. Mais cet aboutissement ne fut qu'un commencement...Rentré chez moi, j'ajoutai à l'ouvrage susmentionné le chapitre intitulé « La plénitude duSaint-Esprit » (page 47), et le volume parut. D'expérience en expérience, je reconnus que Dieu me demandait de préciser, pour moi et pour d'autres, mes pensées et réflexions sur cette vie de Plénitude dont II daignait me donner un aperçu. "Vers la Plénitude de la Vie" est donc la suite logique et rationnelle de A la Conquête de la Vie. Ce second ouvrage est également né en pleine action, sous la poussée des nécessités spirituelles journalières. Que Dieu s'en serve pour sa seule gloire et l'édification de son Eglise, comme il s'est servi du premier ourrage ! |