Récit
Ouvrage de 1973 - COLLECTION « LE PHARE-JUNIOR »
4ème de couverture : On critique souvent la jeunesse «dévoyée » qui, faute de trouver une véritable solution à ses problèmes et à ceux que notre société lui pose, trouve un dérivatif dans la violence, la débauche ou la drogue.
Il est évidemment plus difficile de s’en occuper.
Jacques, et sa sœur Antoinette, passant outre aux remarques et aux objections de leurs parents « bien-pensants » se donnent tout entiers à cette tâche : redonner à leurs compagnons une raison et une joie de vivre... Vont-ils réussir ?
Ils expérimenteront que les difficultés, même les catastrophes, peuvent les aider à atteindre le but qu’ils se sont fixé.
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CHAPITRE PREMIER
Que peuvent bien faire des adolescents de seize et dix-sept ans, n’ayant que peu d’argent en poche, dans une ville comme Genève, un jour de pluie ?...
Ce n’était pas du tout comme une pluie d’été qui rafraîchit et ne dure pas, c’était une pluie persistante, comme l’automne et l’hiver en apportent souvent ; froide comme la neige et pénétrante, laissant sur les mains une impression de froid et d’inconnu.
Pierre et Laurent avaient les mains dans les poches de leur manteau, non parce qu’ils avaient oublié leurs gants à la maison, mais parce que, avoir des gants était un luxe qu’ils ne se payaient pas.La tête un peu baissée, ils marchaient dans ce « crachin » si ennuyeux, pour le seul plaisir de marcher, ne sachant que devenir dans cette journée si morne sous la pluie ! Leurs têtes nues ruisselaient de gouttes de pluie.
Ils se disaient qu’ils auraient dû mettre un bonnet pour; se préserver, mais ils n’en avaient pas l’habitude. Longtemps encore ils continuèrent à marcher sans but à travers les rues de la ville, sans rien voir, la tête enfoncée dans le col relevé de leur manteau, malheureux dans cette pluie qui ne cessait de tomber si fine et si froide.
Ils avaient espéré rencontrer une quelconque connaissance aussi désœuvrée qu’eux, avec laquelle ils auraient pu déchirer un peu plus facilement le temps... Mais ils ne croisaient aucun camarade de leur quartier, pas un ancien compagnon de classe... Tout en continuant de rouler dans leur esprit des pensées
«de plus en plus décevantes, ils poursuivaient leur marche sous la pluie, sans but, se disant qu’ils s’ennuieraient tout autant seuls, dans l’appartement de leurs parents.
Enfin lassés, ils décidèrent d’entrer dans un bar se trouvant sur leur chemin. (..)