Introduction . Le fond du problème : Si la Réforme a remis en lumière l’autorité unique des Ecritures, la grâce comme seule base du salut, la foi comme seul moyen d’accéder à la grâce, la fin du 19e siècle a vu une sorte de redécouverte de la Personne et de l'œuvre du Saint-Esprit. Des livres entiers ont été consacrés à ces sujets vitaux, et beaucoup de chrétiens ont cessé d’ignorer qu’ils étaient les temples de la Personne ineffable du Saint-Esprit de Dieu, Esprit qu’ils avaient jusque-là traité peut-être comme une influence ou une émanation divine.

Cette revalorisation de la Personne du Saint-Esprit, de Sa présence en l’homme et de Son action sur l’homme fut incontestablement une bénédiction, qui suscita la colère de celui qui a décidé, dès l’origine, de « pourrir » toutes les bénédictions, puisqu’il ne peut les détruire. Ainsi, ce qui était une bénédiction est devenu, par la confusion doctrinale dont Satan est l’auteur, un sujet de division.

N’est-il pas triste et paradoxal de constater que Celui qui unit le corps de Christ, Dieu le Saint-Esprit, se trouve être, par l’intervention du menteur et du séducteur, un thème de controverse incessante entre enfants de Dieu ? (comparez  Ephésiens 4 versets 3 à 4 que nous lisons vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation).

Je tiens donc à déclarer ici que cette analyse n’est pas dirigée contre des personnes, mais qu’elle cherche plutôt à cerner les causes de cette division et à les réduire. Nous ne sommes pas de ceux qui éprouvent une sorte d’allergie au Saint-Esprit et qui, par crainte « d’aller trop loin », se maintiennent dans une réserve qui attriste Dieu et Le limite dans Son action. Nous souhaitons au contraire que le Saint-Esprit envahisse « toute la maison », prenne possession de tout notre être. Mais, nous ne pouvons ignorer, ni taire, ce que parfois l’on attribue faussement au Saint-Esprit, avec la volonté arrêtée de méconnaître la réalité des phénomènes de contrefaçon. Si c’est un péché de minimiser la Personne et l’œuvre de l’Esprit, refuser les avertissements de l’Ecriture au sujet « des esprits » en est également un. L’apôtre Jean nous a donné cet ordre : « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde» (1 Jean 4 verset 1). (...)

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