Jonathan Edwards (1703 - 1758), atteignit la grandeur en tant que prédicateur-évangéliste américain, recteur d'une université, mystique et revivaliste.

"Jonathan Edwards est non seulement le plus grand de tous les théologiens et philosophes américains, mais aussi le plus grand de nos auteurs du pré-19ème siècle." écrit Randall Stewart dans son livre American Literature and Christian Doctrine (Littérature Américaine et Doctrine Chrétienne).

Table des matières

Préface      3

Entre les mains d’un Dieu en colère      7

Un plein pardon au pire des pécheurs  29

La prédication d’Edwards était avant tout christocentrique et tout empreinte de la souveraineté de Dieu. Ses messages comportaient une partie puissamment théologique, remplie d’un enseignement solide, qu’il appliquait ensuite avec une perception et un discernement remarquables. Il se présentait en héraut, chargé de proclamer un message qui provenait de la Bible, la Parole du Dieu tout-puissant.

Il croyait fermement aux doctrines de la grâce, qui sont en fait celles de Paul et de Jésus, et que la Réforme avait redécouvertes avant lui. Edwards avait aussi un grand fardeau pour la diffusion de l’Évangile dans le monde entier, notamment par la distribution de littérature, par la prière concertée pour le réveil et par une action parmi les Indiens d’Amérique.

Son sermon Entre les mains d’un Dieu en colère a été qualifié de «sermon le plus célèbre de l’histoire». Edwards avait été invité à prêcher dans un district voisin très imperméable au réveil qui se produisait alentour. La présence de l’Esprit se manifesta d’une manière inhabituelle, et plusieurs centaines de pécheurs semblent s’être convertis à cette occasion. La vision de l’enfer avait une telle réalité pour certains qu’ils s’agrippaient aux arbres, de peur de sombrer dans l’abîme.

On a accusé ce sermon d’être obsédé par le châtiment des méchants en enfer. Cet élément est grandement présent dans le message, effectivement, mais le point dominant en est le terrible danger de l’incroyant, suspendu au-dessus de l’enfer. Cette prédication visait surtout à présenter la vérité sur l’état de l’homme, afin qu’il voie son besoin absolu de Christ. «Les craintes de l’enfer, disait Edwards, tendent à convaincre les hommes de la dureté de leur cœur.»

Mais l’Évangile est avant tout la Bonne Nouvelle, l’annonce d’une voie de secours qui détourne le pécheur de l’enfer pour l’amener dans la gloire divine. Ce chemin est Christ, qui était le centre du message général d’Edwards. Et Christ, encore aujourd’hui, et de toujours, est le centre de la foi qui sauve. «Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.» Actes 4:12


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