Ouvrage de 1974 . «D'où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous?» Triple question qui obsède tous les hommes, du poète au peintre, de l’homme de science à «l’homme de la rue».

A cette triple question, les enfants de nos écoles répondent :

— D’où venons-nous ? Des éléments chimiques qui autrefois, il y a plusieurs milliards d’années, se sont combinés entre eux, sous l’effet du hasard, pour former une sorte de gelée à la surface de l’océan primitif. Eléments qui, selon les lois du hasard, se sont agglomérés pour donner la première molécule de protéine d’où la vie est issue, sous toutes ses formes.

— Que sommes-nous ? Des êtres humains, c’est-à-dire des animaux, cousins des singes et des chats, descendants des australopithèques et des pithécanthropes du Quaternaire, lointains héritiers des primates du Ter­tiaire, des mammifères du Secondaire, parents des vers et des huîtres, ultimes rejetons de l’amibe.

— Où allons-nous ? Nul ne le sait ; poussée par la force de l’évolu­tion, la fine pointe qu’est l’homme s’enfonce dans le temps. Vers quelle forme ? L’évolution produira-t-elle un «surhomme» comme on le croyait au siècle dernier ? Est-elle arrêtée au contraire, comme le pensent beau­coup de biologistes actuels ? Et allons-nous vers une dégénérescence de l’espèce humaine qui serait alors relayée par quelque autre espèce dans la course éternelle ? Nul ne le sait.

Une chose est sûre en tout cas : les espèces ont évolué. L’homme ne descend pas du singe — comme on le disait autrefois — mais il est un de ses cousins. Tous les deux ont pour ancêtre un être primitif, rudimentaire, apparu spontanément il y a quelques milliards d’années. Voilà ce que tous les écoliers savent.



Tel n'est pourtant pas notre avis. Le propos du présent livre sera de justifier cette «étrange» attitude. Nous pensons en effet que la théorie évolutionniste n’est qu’une interprétation ; que les faits scientifiques indiscutables n’imposent nullement cette interprétation. Qu’on peut, sur la base de ces faits, lui préférer une autre thèse, diamétralement opposée : celle du créationisme.

Pour cela, nous invitons le lecteur à oublier pour un temps ce qu’il croit être des certitudes. A se défier des idées toutes faites qu’il a reçues depuis sa prime enfance et qui modèlent sa propre pensée. A faire table rase, pour un instant au moins, de ses préjugés et de son système de pen­sée. Nous en avons tous. Encore faut-il en être conscient et savoir, de temps à autre, remettre en cause les «certitudes» qui ne sont des certitudes que par la force de l’habitude. Nous pensons que l’idée d’évolution fait partie de ces fausses certitudes. Nous espérons pouvoir le montrer dans les pages qui suivent.


Table des matières

Préface                 7

Introduction       11

Ch. 1 : Evolution et transformisme            13

Première PARTIE : La thèse évolutionniste, exposé et critique

Première section : Géologie

Deuxième section : Paléontologie

Troisième section : Biologie

Conclusion de la première partie              209

Deuxième PARTIE : La thèse créationiste

Ch. 21 : Bible et évolution            215

22          : Le récit du déluge          221

23          : Le monde créé par Dieu             229

24          : Déluge et géologie        239

25          : Paléontologie et catastrophisme             253

26          : Le monde après le déluge          267

27          : Les glaciations                277

28          : Après les glaciations. Les temps préhistoriques ... 285

Conclusion de la deuxième partie,            291

29          : Les datations absolues                293

30          : Le déluge et les datations           301

Conclusion générale        311

ANNEXE : Méthodes de datation

Ch. 31 :La méthode de datation au carbone 14  319

32          : La radioactivité des roches         331

33          : Les datations par la radioactivité            337

34          : La datation au potassium-argon              347

35          : Les méthodes de datation à l’uranium-plomb-thorium 353

36          : La méthode de datation au rubidium-strontium ... 361

37          : Les méthodes de datation non radioactives       367

Conclusion de l’annexe  373


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