D’après son autobiographie, son journal intime et sa correspondance
« Tout s’efface en présence d’une âme à sauver » Coillard (1834-1904)
Société des Missions Evangéliques 416p ; 1908
AUX JEUNES : « Je sens de plus en plus que ce n'est que la puissance de Dieu et son incompréhensible amour qui ont pu me garder au milieu des pièges qui ont entouré ma jeunesse, au milieu des tentations,des passions, des écarts de tous genres.» (F. COILLARD, Journal, 1860.)
A vous qui, au début de la carrière, êtes aux prises avec des difficultés, à vous qui luttez avec la tentation et qui pleurez sur l'inégalité du combat, je dédie ce livre. Prenez courage ! D'autres ont combattu et pleuré comme vous et ont triomphé. François Coillard est un de ces vainqueurs. Puisse le récit de son enfance et de sa jeunesse vous aider à remporter la victoire dont le prix est la Vie éternelle, selon qu’il est écrit : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir sur mon trône. » Edouard FAVRE
Lors de son 3ème départ pour l’Afrique, en décembre 1898, François Coillard écrivait dans son journal intime : « A bord du Dunvegan Castle ! partant pour la troisième fois pour l’Afrique ! Pauvre Afrique ! Ah ! si je pouvais lui donner encore jusqu’à la dernière heure de ma vie[1] ! J’envie Livingstone et la grâce que Dieu lui a faite de mourir à genoux, priant pour l’Afrique. Quel homme ! Quelle grâce !
« Pour moi, si j’avais à diviser ma vie en chapitres, je ferais aller le premier de mon enfance jusqu'à ma conversion en 1852, le second, de ma conversion jusqu'à mon mariage (1861) ; le troisième comprendrait mon ministère au Lessouto (1857-1876), le quatrième notre expédition chez les Banyaïs (1877) et s’étendrait jusqu’à la fin de mon séjour en Europe, soit jusqu’en décembre 1898 (comprenant ainsi la fondation et les premiers temps de la mission du Zambèze). Et c’est ainsi que j’arrive au dernier chapitre, au bout duquel quelqu’un aura à écrire : FIN. Quel sera ce chapitre? Dieu seul le sait. Ce que je voudrais qu’il fût, moi, c'est qu’il fût tout à la gloire de Dieu, d'une consécration plus entière, plus vraie ! Mais, Seigneur, à moi aussi tu le dis et tu le répètes : Ma grâce te suffit. »
Ce n’est que lorsque le présent travail était terminé que ce passage du journal me tomba sous les yeux, et m’affermit dans la conviction que ce volume devait être écrit, comprenant l’enfance et la jeunesse de Coillard jusqu’à son mariage, soit les deux prmiers chapitres du plan tracé par Coillard lui-même. Les pages qui suivent donnent un Coillard inédit, inconnu, imprévu. Je me suis efforcé de le laisser parler lui seul et de faire plutôt œuvre d’éditeur que de biographe.
Ces pages contiennent aussi un peu de l’histoire du protestantisme français au siècle dernier; certains milieux y sont décrits, certaines personnalités apparaissent, dont l’histoire n’avait pas encore tenu compte.
Dans ce récit enfin, Dieu se montre exerçant sur François Coillard une action constante — parce que librement consentie — et faisant de ce petit paysan berrichon, élevé dans la pauvreté, peu robuste, huguenot de naissance, chrétien par tradition, qui n’avait, au dire de ses contemporains, rien de très remarquable, un homme, un chrétien qui a joué un rôle considérable dans la mission du Lessouto, qui a fondé la mission du Zambèze, et qui a été en Europe « un faiseur d’hommes », le mot a été dit, un créateur d'énergies, un révélateur de vocations.
Dieu forme ses serviteurs à mesure qu’il veut s’en servir. Il m’a paru qu’il valait la peine de raconter comment Dieu a posé, en Coillard, les bases de l’œuvre qu’il a accomplie en lui et par lui.
J’amène le jeune missionnaire jusqu’en Afrique et je le quitte lorsqu’il a fondé sa station, lorsqu’il a appris la langue, lorsqu’il a fait ses premières expériences et qu’il est marié, bref je le quitte à l’entrée de la carrière proprement dite. Qu’on ne cherche pas dans les pages qui suivent autre chose que l’histoire d'une vocation. Pour retracer cette histoire, j’ai puisé à trois sources principales : l’autobiographie, le journal intime et la correspondance.
[1] Il est mort, en pleine activité, le 27 mai 1904, sur les bords du Zambèze.
François Coillard (1834-1904) est un missionnaire protestant envoyé par la Société des missions évangéliques de Paris (S.M.E.P.) au Basutoland (aujourd'hui le Lesotho) en renfort d'une première équipe installée depuis 1830. Il est surtout connu comme fondateur de la « mission au Zambèze » au Barotseland, région située aujourd'hui en Zambie (ancienne Rhodésie du Nord).
François COILLARD ENFANCE ET JEUNESSE 1834-1861 Edouard FAVRE
https://mediathequechretienne.fr/francois-coillard-enfance-et-jeunesse-1834-1861/
LES VINGT-CINQ ANS DE COILLARD AU LESSOUTO Edouard FAVRE
Société des Missions Evangéliques ; 1931 ; 363p
https://mediathequechretienne.fr/les-vingt-cinq-ans-de-coillard-au-lessouto/
François COILLARD, MISSIONNAIRE AU ZAMBÈZE, 1882-1904 Edouard FAVRE
d'après son autobiographie, son journal intime et sa correspondance
https://mediathequechretienne.fr/francois-coillard-missionnaire-au-zambeze-1882-1904/
BD chrétienne lue et filmée : Biographie de François COILLARD
https://www.youtube.com/watch?v=xBEybucY3Zs
BD extraite de : N°46 AVENTURE AU MONTANA BD TOURNESOL 2ème Trim 1975
https://mediathequechretienne.fr/n46-aventure-au-montana-bd-tournesol-2eme-trim-1975/
RÉCITS MISSIONNAIRES (+ de 40 ouvrages)
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SERVIR SE CONSACRER SE DONNER ÊTRE MIS À PART POUR DIEU OBÉISSANCE
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TEMOIGNAGES ET BIOGRAPHIES (+ de 70 ouvrages)
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TÉMOIGNER - FORMATION MISSIONNAIRE - PASTORAT - MISSION CHRÉTIENNE - SERVICE DANS L' ÉGLISE
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