Ouvrage de 1971 – Collection Le PHARE

Le développement de l’usage de la drogue, particulièrement parmi les jeunes, semble devenir un fléau international. Depuis 1958, David Wilkerson s’occupe du relèvement des drogués dans les bas- fonds de New-York.

Il a déjà obtenu des résultats extraordinaires.

Dans cet ouvrage, David Wilkerson présente une nouvelle extension de son travail : le sauvetage des enfants de drogués, gosses à la dérive, abandonnés par leurs parents, lesquels sont malheureusement incapables de s’en occuper, étant eux-mêmes à la dérive.

A ce jour quatre millions d’exemplaires des livres de Wilkerson sur son travail parmi les drogués ont déjà été vendus.  

Consultez notre playlist DÉPENDANCES DROGUE ALCOOL

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Chacun des ouvrages peut être téléchargé gratuitement sur le site internet https://mediathequechretienne.fr/

PREFACE : Ma paroisse est un dépotoir et vous n’y trouverez aucun enfant. Il n’y a que des gens, des grands et des petits. Les grands sont des toxicomanes, des prostituées, des meurtriers, des alcooliques, des vendeurs de drogues, des dévoyés, des voyous. Tout jeunes, ils sont vieillis prématurément, misérablement flétris trop tôt.

Les petits sont nés des grands. On ne peut les appeler enfants. Ce ne sont pas des créatures conçues dans l’espoir, l’amour et l’obéissance à la volonté de Dieu. Pendant leur croissance ils n’ont pas reçu la nourriture, les soins et l’amour nécessaires. Leur premier souffle n’exprime pas la joie de vivre et lorsqu’ils serrent vos doigts, c’est un signe de faiblesse que vous ressentez en vous. Les petits sont nés vieux. Il n’y a rien de nouveau en eux. Ils sont conçus dans la haine, la honte, les péchés de leurs parents. Le corps qui devait leur donner asile fut un ennemi qui distilla en eux la drogue, l’alcool, les tares. Ils viennent au monde en pleurant sans espoir d’être entendus, souhaitant déjà être morts.

Que leurs doigts maigrelets serrent votre main et vous ressentez l’impuissance et la colère, parce que vous devez reconnaître ne rien pouvoir y faire. Ces petits, ces enfants sans enfance n’appartiennent-ils à personne ? Appartiennent-ils à leurs parents, qui souvent ne se souviennent pas où ils ont laissé leur enfant, qui gaspillent leur argent dans un litre d’alcool au lieu du lait indispensable à leur progéniture ? Appartiennent-ils à la rue ? à l’égout ? n’importe où la vie de la jungle est plus douce que la vie « à la maison » ?.

Appartiennent-ils aux Institutions, aux Maisons de  Bienfaisance et aux Orphelinats où au moins ils sont nourris, vêtus, éduqués, protégés ? Mais cette classe de déshérités, après tout, n’appartiendrait-elle pas à Dieu ? Ne nous appartient-elle pas un peu aussi ? Fait-elle vraiment partie d’un autre monde ou l’avons-nous simplement repoussée du nôtre ?

Souvenez-vous de ce qui se passait dans les foules qui suivaient Jésus partout où il allait. On se pressait, on se bousculait pour s’approcher de Lui et les enfants n’avaient aucune chance de L’atteindre. Jésus savait que les petits, plus que n’importe qui, avaient besoin de Lui ; aussi disait-Il : « Laissez les petits enfants venir à Moi ! »

Il nous dit la même chose aujourd’hui ; seulement comme II sait que dans ma paroisse les choses sont vraiment différentes, Il dit : « Laissez les déshérités venir à Moi. » Oui, Il a vraiment compris le problème et pouvons- nous faire moins que lui donner satisfaction ?    David Wilkerson.

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