Ouvrage de 1990 ; édition suivie d’une étude exégétique des principaux textes par le pasteur R.E DOULIÈRE dont nous reproduisons quelques lignes :

 G. L’universalité de l’offre du salut p66 : Je serais tenté de dire qu’il importe peu de savoir si le Christ est mort pour tous les hommes ou seulement pour tous ceux dont il savait qu’ils croiraient en lui. Pourtant, la Bible prend la peine de nous présenter Dieu comme : le Sauveur de tous les hommes, spécialement des croyants (1 Tim. 4.10). Cela signifie que Dieu, en Christ, a fait provision du salut pour tous, même s’il ne devient effectif que pour les croyants. La même nuance se retrouve en Romains 3, verset 22 (mais n’apparaît que dans la version Darby).

Le texte dit, littéralement : « Mais maintenant, indépendamment de (toute) loi, (la) justice de Dieu est manifestée... justice de Dieu par (la) fidélité de Jésus-Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient. ». « Envers tous », telle est la destination de l’œuvre fidèle du Christ. « Sur tous ceux qui croient », est restrictif, parce que cette fidélité n’est efficace que « sur » le croyant. Ce qui est de toute première importance, c’est de reconnaître l’universalité de l’offre du salut. Or, ici encore, les textes sont nombreux. 1 Tim. 2.4: Dieu veut (« thelô » désirer) que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

Ce seul verset suffit à rejeter aux oubliettes la doctrine de la double prédestination. Bien sûr, si ce verset exprimait un décret de Dieu, aucun ne pourrait être, en même temps, destiné à la perdition. Le fait qu’il s’agisse ici de son désir et non d’un décret change-t-il quelque chose ? Non. Si Dieu souhaite que tous soient sauvés, il ne peut davantage avoir voulu que certains soient perdus. Qu’il n’a désigné personne à la perdition, 2 Pierre 3, verset 9 l’affirme d’ailleurs en utilisant le verbe ‘boulomaï’ (prendre la résolution arrêtée): Dieu, ne voulant pas qu’aucun périsse..., littéralement « ne décrétant de personne qu’il périsse ».2 Cor. 5.14: L’amour du Christ nous presse, parce que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts...Rom. 5.18 : ... comme par une seule offense, la condamnation atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes.

Ce texte ne signifie pas que tous soient sauvés, mais établit de façon claire que le bénéfice de cette justice du Christ est proposé à tous et non à quelques-uns seulement.

Table des matières                                   Avant-propos     5

Jésus-Christ est-il mort sur la croix pour tous ?      7

Si la double prédestination était vraie?                             16

Que dit Paul dans ses épîtres aux Romains et aux Ephésiens ? — 27

Appendices 36                                          Conclusion          42

Etude exégétique, par le pasteur R.E Doulière       43

Les négations     46                         Vouloir ou désirer ?    50

Autre étude du vocabulaire 51               Le libre-arbitre 59

L’élection 61                                     La prédestination                  62

L’universalité de l’offre du salut   66               Quiconque          67

Dernière lumière 67                       Quelques difficultés    68

Dernière conclusion   70

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