Ouvrage de 1977 - Ouvrage comprenant deux parties : la première, d’une centaine de pages,  étant un exposé objectif , scientifique et médical du Docteur es sciences P. Gold-Auberet sur les drogues douces ou « Mineures » et les drogues « dures » ou drogues « majeures » .La seconde , assurée par Richard Doulière sur l’analyse des causes de ce ravage ou fléau social sur le plan économique, matérialiste, philosophique et spirituel .

Enfin M. Doulière en tant que pasteur chrétien privilégie une approche spirituelle et une invitation à trouver en Christ la plénitude , la Paix et l’amour à laquelle tout un chacun aspire . « Cinq étapes sont nécessaires pour conduire le drogué à la guérison. Quel que soit son degré de toxicomanie, il doit en premier lieu admettre qu’il a besoin d’aide, qu’il ne saurait s’en sortir par ses  propres moyens. En second lieu, il doit cesser de chercher une issue facile. La médecine ne résoudra pas ses vrais problèmes qui sont spirituels »  même si elle a son rôle à jouer : en effet, avec prudence, discernement et sagesse néanmoins , les auteurs ne minimisent pas l’importance d’une thérapie et d’un suivi médical et psychologique adaptés .

 Ainsi , outre une aide thérapeutique indispensable, la personne victime d’addiction doit donc, « en troisième lieu, chercher la réponse en Dieu, seul capable d’apporter une entière guérison. Pour cela, il doit croire en Jésus-Christ et L’inviter à prendre désormais la direction de sa vie. En quatrième lieu, réorganiser sa vie, s’éloigner radicalement de ses anciens amis, fuir comme si c’était l’enfer le quartier et tout ce qui faisait sa vie de drogué. Enfin refuser la crainte ; faire entièrement confiance au Seigneur et croire que la délivrance qu’il  opère est totale. »

 Pour entreprendre ce cheminement et à chacune de ces étapes, le drogué aura besoin de notre aide et de notre intercession. Ce n’est pas une sinécure. La guérison prendra du temps, beaucoup de temps peut-être.

(...) Cela signifie que sa démarche spirituelle comprendra la découverte de lui-même avec sa misère, découverte hors de laquelle il ne pourrait venir à Dieu dans une vraie repentance et  une vraie foi. Car la repentance naît de la découverte lucide de soi et la foi, de la prise de conscience de l’énormité de son besoin.

Ce n’est pas une sinécure, disions-nous, que d’aider un drogué à faire ce chemin. C’est vrai, mais il en vaut la peine. « Si quelqu’un s’est égaré,... écrivait Jacques (5. 19, 20) et qu’un autre le ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de fautes ».

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