Ouvrage de 1985 - Editions FAREL - 4ème de Couverture
Un bouquet d’anniversaires, depuis peu, nous fait monter à la tête, un parfum subtil, une curiosité pour bien des gens nouvelle : qu’est-ce que la Réforme ?
L’année Luther, en 1983, a fait mieux connaître le plus populaire des réformateurs. Mais Valdès, le marchand de Lyon, Wyclef au cœur des révoltes paysannes, Jan Hus brûlé vif à Constance, Nicolas Manuel le soldat, le peintre, l’humaniste et médecin de Saint-Gall,... ne sont-ils pas tous plus ou moins des inconnus ?... Gabriel Mützenberg les fait revivre. Avec Bullinger et Knox, Farel l’indomptable et le doux Viret, Calvin...
Ecrit avec ferveur par un historien de métier rédacteur de Certitudes et agrémenté d’illustrations qui constituent souvent des documents de valeur, le présent livre, sous une forme captivante, offre une information de premier ordre que tout honnête homme du XXe siècle, dans la confrontation des idéologies, fera le pari de connaître.
Du même auteur nous avons déjà numérisé :
À L’ÉCOUTE DU RÉVEIL
https://mediathequechretienne.fr/a-lecoute-du-reveil/
HENRY DUNANT LE PRÉDESTINÉ
https://mediathequechretienne.fr/henry-dunant-le-predestine/
L’OECUMÉNISME UNE NOUVELLE RELIGION ?
https://mediathequechretienne.fr/loecumenisme-une-nouvelle-religion/
Introduction : LA PAROLE EN MARCHE
Si Dieu existe, créateur et maître de l’univers, l’ignorer m’est fatal, le trouver l’essentiel. Le connaître, tel est le but de ma vie ici-bas.
Dieu, sur la terre, se cache. Sa personne s’enveloppe de mystère. Toutefois, juste autant qu’amour, il se révèle à moi, il vient à ma rencontre, chemine avec Abraham vers la Terre promise, vit au milieu d’Israël son peuple au cœur du désert aussi bien qu’à la lisière du Croissant fertile , marche avec Jésus son Fils, son unique, sur le pavé de Jérusalem en direction de la colline du Crâne...
A travers les siècles, le grand dévoilement. Et ce n’est pas là le produit d’une imagination débridée, d’une fantaisie sans contrôle. C’est le récit du Livre qu’il m’adédié en cadeau d’unique anniversaire, la Bible : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ».
Si la Bible est la Parole de Dieu, la méditer est sagesse, la délaisser folie mortelle. L’Église ne vit vraiment que de ce Verbe souverain. Quand elle le redécouvre, comme Valdo, ses Pauvres de Lyon et les Vaudois au XIIe siècle, les Réformateurs au XVIe, le peuple du Réveil au XIXe et au XXe, elle expérimente une abondante floraison spirituelle. Quand au contraire elle l’abandonne, soucieuse de sa puissance et de son propre éclat, comme si souvent au long de son histoire, elle entre en décadence et ne porte plus que de mauvais fruits.
Notre époque en fournit la démonstration. Si beaucoup d’Églises protestantes de notre Occident se voient près de mourir, c’est qu’après l’avoir placée au centre de leur pensée et de leur pratique, elles en ont peu à peu contesté la valeur et relativisé le message. De telle sorte que cet ABC de la foi étant perdu le mystère en est devenu indéchiffrable, et la rencontre avec Dieu impossible...
Lire la Bible, pour l’homme, c’est le commencement de la sagesse et de la paix.