«Le moine qui revit» - ou plus exactement «le moine revenu à la vie» est l'histoire d'une re-naissance ayant eu lieu au matin du 3 janvier 1927. Walter Manuel Montano, issu d'une famille noble et régnante de Bolivie était - à 24 ans - un Dominicain O.P. à part entière, jour­naliste de grand talent, déjà célèbre dans toute l'Amérique du Sud, mais malheureux. Malheureux? A son âge, détenteur d'une situation enviée par plus d'un homme d'âge mûr, ecclésiastique ou non? Oui, malheu­reux, au grand étonnement de ses collègues; car l'Église qui lui con­férait ses plus hauts privilèges, était incapable de résoudre la ques­tion qui le tenaillait jour et nuit. En effet, personne ne pouvaitsavoir s'il était sauvé pour la vie éternelle, pas même les plus hautes autorités de l'Église. Ce manque de certitude a transformé pour Walter Manuel le couvent de Cuzco en un enfer, dont il a résolu de s'échapper, pour atterrir, à l'aube, à la Mission évangélique. Sa souffrance était telle qu'il en était arrivé à la conclusion que, «enfer pour enfer», celui vers lequel il se dirigeait ne pouvait être pire que celui qu'il quittait. Ainsi, quelques heures plus tard, il s'est retrouvé ayant tout perdu: prestige, honneurs, famille, tranquillité; mais sauvé gratuitement par le Fils de Dieu venu dans ce monde, mourir et ressusciter pour lui donner la vie, la paix et la joie éter­nelles. N.M.-D.


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