Cinq études bibliques faites à Genève, Montauban, Paris et Lausanne par GUSTAVE TOPHEL Pasteur Ouvrage de 1980 

Il n'est pas besoin d'un avant-propos pour recomman­der le livre de M. Tophel aux personnes âgées qui, parmi nous, ont eu le privilège de connaître l' auteur et de l'entendre. Ce fut un excellent orateur, pasteur de l' Eglise Libre de Genève, apprécié dans les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens et à la Convention chré­tienne de Morges.Né en 1839 et décédé en 1917, il est en quelque sorte, avec plusieurs de ses collègues, comme un chaînon intermédiaire entre les hommes du grand Réveil du XIXe siècle et les évangéliques de notre temps. E. Guers, pionnier et historien du Réveil, parle avec éloge du jeune pasteur Tophel qui avait en 1872 repris la charge des florissantes écoles du dimanche de Genève. Nous avons beaucoup à apprendre de cette époque, et le livre du pasteur Tophel, fils du Réveil, ne manquera pas de nous apporter des enseignements précieux sur le Saint-Esprit, seul Auteur du Réveil.


Les conférences groupées ici n’étaient pas destinées à des théologiens, et l'ouvrage présent s'adresse aussi au public en général. L'auteur a voulu être aussi pratique que possible et il n'hésite pas à employer des expressions qui pourraient étonner si on ne se rappelait pas en quelles circonstances elles ont été employées. Ainsi par exemple quand il parle de la « confession des péchés » que Jésus fit lors de son baptême; ou de la Trinité; ou encore du Saint-Esprit qu’il appelle le « retour de Christ en nous » — s’inspirant du reste de l’expression de Jean 16:16. Il n’y a pas à suspecter l’orthodoxie du pasteur Tophel: d’autres ouvrages précisent sa pensée. Ici, s’adressant à des gens qui connaissent son enseigne­ment, il emploie des expressions frappantes ou parfois elliptiques à propos desquelles les auditeurs ne se méprendront pas.

Du reste, tout dans cet ouvrage vient confirmer notre certitude: les difficultés que les chrétiens rencontrent parfois lorsqu'il est question du Saint-Esprit ne pro­viennent pas de raisons intellectuelles, de problèmes théologiques, mais elles sont dues à des raisons morales.

La question du Saint-Esprit — puisqu’il y a une ques­tion du Saint-Esprit — est affaire d’obéissance plus que de connaissance ! Il y a sans doute des cas exceptionnels, comme celui des gens d’Ephèse (Actes 19:2). Mais c’est un fait assez rare: ces chrétiens n’avaient même pas entendu dire qu’il y eût un Saint-Esprit! En règle générale, la vie chrétienne est simple. Elle peut être douloureuse, difficile à accepter, mais elle n’est pourtant pas compliquée pour celui qui est vraiment décidé à suivre Jésus-Christ.

Puisse donc l’ouvrage de M. Tophel nous conduire à une meilleure connaissance, mais aussi et surtout àune plus prompte et plus complète obéissance.

Roger Chérix, pasteur



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