Jules Marcel Nicole () est un pasteur et théologien de nationalité suisse. Il fut engagé comme professeur à plein temps à l'Institut biblique de Nogent de 1932 à 19961.

«Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu, et nous le sommes. » (1JEAN 3:1) C’est ainsi que s’exprime l’apôtre Jean. Le titre magnifique d’enfants de Dieu appartient à tous ceux qui ont reçu la Parole, Jésus, le Fils unique, c’est-à-dire qui ont mis leur confiance en lui pour obtenir le pardon et la vie éternelle.(Jean 1: 12-13) Tous ceux-là, qui se trouvent disséminés au sein des Eglises les plus diverses, ont assurément raison, puisqu’en trouvant le Christ ils ont trouvé celui qui est la vérité.

Dans la présente brochure, nous emploierons l’expression Enfants de Dieu dans un sens assez différent et beaucoup plus limité, pour désigner par là les adeptes d’un mouvement particulier, né en 1968 à l’Ouest des Etats-Unis. Nous n’avons pas à juger si les jeunes gens et les jeunes filles qui se sont engagés dans cette organisation portent valablement le nom dont ils se parent. « Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent. » (II Timothée 2: 19) . Mais nous verrons que le message qu’ils proclament ne correspond pas à l’Evangile, et que c’est un devoir de mettre les gens en garde à ce sujet.

Le mouvement s’inscrit dans le cadre général de révolte contre notre société de consommation et contre l’ordre établi qui a soulevé notre jeunesse au cours des années Pour contester le monde matérialiste sans idéal dans lequel ils avaient grandi, ces jeunes affectaient une tenue débraillée, préconisaient un retour à la nature et aspiraient à se grouper en communautés fraternelles. Certains de ces hippies n’avaient rien de chrétien et n’hésitaient pas à se livrer aux abus de la liberté sexuelle et de la drogue. D’autres au contraire voyaient dans l’Evangile pris au sérieux un moyen de donner un sens à la vie. 

Dans les divers mouvements qui ont surgi de la sorte, il n’est pas toujours facile de distinguer entre l’ivraie et le bon grain. Les Jésus people par exemple, malgré leur apparence un peu hirsute, ont rencontré l’approbation des chrétiens les plus estimable et semblent avoir été en bénédiction à des milliers de personnes.

D’autres, comme les Enfants de Dieu, peuvent être soupçonnés d’avoir, malgré un départ prometteur, fini par mal tourner. 

Dans les pages qui suivent, nous nous baserons à peu près exclusivement sur des textes dus à la plume de David Berg, le chef de la communauté. Ainsi l’on ne pourra pas nous accuser d’avoir prêté l’oreille aux calomnies d’adversaires malveillants. Le lecteur pourra s’en rendre compte, les textes officiels sont assez accablants pour qu’on soit dispensé de chercher ailleurs les motifs d’accusation.


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