Centre de Recherches, d’Information et d’Entraide CRIE, BP 82121 F - 68060 MULHOUSE CEDEX 2

Brochure de 24p - Citations du Catéchisme de l’Église Catholique, édition 1992 (CEC)

Actuellement, tous les chrétiens qui fondent leur foi sur l’autorité des Écritures reconnaissent deux ordres ou commandements, donnés aux apôtres par le Seigneur. Ils concernent le baptême et la sainte Cène :

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28:19-20)

« Faites ceci en mémoire de moi. » (1 Corinthiens 11:25)

Examen biblique

Premier constat : Quand nous examinons le Nouveau Testament, nous ne trouvons :

  • ni le mot sacrement ou l’expression “sacrement de la Nouvelle Alliance”,
  • ni l’institution par Jésus de sept rites religieux chrétiens correspondant aux sept sacrements catholiques,
  • ni l’idée même qu’un sacrement (ou un rite religieux) accompli au nom de Christ puisse automatiquement procurer le salut et communiquer le Saint-Esprit.

Reprenons quelques-unes des affirmations du catéchisme romain :

Les sacrements « sont nécessaires au salut ».

La Bible dit que c’est la foi en Jésus-Christ qui seule peut sauver, non pas les rites religieux.

« L’Église a discerné au cours des siècles… »

« L’Église » : c’est-à-dire l’Église Catholique romaine, qu’il faut dès le départ de notre réflexion, distinguer de l’Église véritable, le corps de Christ. (...)

Le Baptême p6  La Confirmation p10  L’Eucharistie p10  La Pénitence p17 L’Onction des malades p18 L’Ordre  p19 Le Mariage p22 

Conclusion p23 : Les sept sacrements catholiques constituent un ensemble de rites religieux qui ont été élaborés principalement au Moyen Âge et fixés définitivement au concile de Trente (XVIe siècle). Vatican II n’a rien apporté de nouveau.

L’Église de Rome affirme que ses sacrements « sont nécessaires au salut » et agissent efficacement (« ex opere operato ») par le seul ministère de son sacerdoce (« seuls les prêtres validement ordonnés »). Vatican II déclare : « C’est par la seule Église catholique du Christ, qui est le moyen général du salut, que toute la plénitude des moyens de salut peut être atteinte. » (Décret sur l’œcuménisme n°3).

Cependant, ainsi que nous l’avons souligné, l’acquisition du salut et la régénération du croyant dépendent d’une intervention souveraine de Dieu dans sa vie. C’est ce que la Bible nous révèle 

Dieu le Père conduit l’homme pécheur et perdu vers son Sauveur :

« Nul ne peut venir à moi [dit Jésus], si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6:44)

Ceux qui reconnaissent dans le Fils de Dieu leur Sauveur reçoivent de lui l’adoption divine et la vie nouvelle : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle [la Parole, Christ] a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » (Jean 1:12-13)


L’Esprit Saint demeurant chez le croyant régénéré lui donne une pleine assurance de son salut : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » (Romains 8:16)

Dieu n’a pas fait de Rome le quartier général de son Église et, siècle après siècle, Il n’a cessé de conduire à Christ des hommes conscients de leur état de perdition et Le cherchant de tout leur cœur. Aujourd’hui, comme au temps des apôtres, cette parole du livre des Actes continue de se réaliser : « Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. » (Actes 2:47b)



Ces livres pourraient vous intéresser