Ecrits sur le catholicisme 

En 1964, les Pères du Concile Vatican II ont défini ainsi le rôle et l’importance de Marie au sein de l’Église : « La bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Eglise sous les titres d’Avocate, de Secours, d’Auxiliatrice, de Médiatrice. [...] L’Église n’hésite pas à professer un tel rôle subordonné de Marie, elle en fait sans cesse l’expérience et le recommande au cœur des fidèles, pour que, s’appuyant sur cette protection maternelle, ils adhèrent plus intimement au Médiateur et Sauveur. » (Constitution dogmatique sur l’Église Lumen Gentium n°62)

Cette déclaration du Magistère catholique conduit à une question de bon sens : Si les chrétiens qui s’appuient sur la protection maternelle de la Vierge « adhèrent plus intimement au Médiateur et Sauveur», qu’en est-il de ceux qui se confient en Jésus uniquement ? Remarquons que parmi ceux-ci se trouvent, en premier lieu, les apôtres et les croyants de l’Église primitive. Étaient-ils donc moins proches du Seigneur ?

Et tous les chrétiens qui, à leur suite et jusqu’à nos jours, n’ont jamais eu recours à la médiation de Marie, seraient-ils eux aussi moins proches de leur Sauveur ? Dieu ferait-il des différences parmi ses enfants ?



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