— Voilà trois ans que je prends la pilule, docteur, et j'en ai assez. Quel autre moyen de contraception me proposez-vous ? — Comment assumer la sexualité dans notre vie de couple de façon sereine, équilibrée et épanouie sans être soumise à certaines contraintes des différentes méthodes contraceptives ? — Le stérilet est-il oui ou non un moyen abortif précoce ? Si les avis divergent tant sur cette question, cela signifie qu'il y a un problème et qu'on cherche à nous cacher la vérité. Alors qu'en est-il au juste ? — Quand, à trois enfants, le problème de la contraception se pose avec plus d'urgence, je dirais même plus de « sérieux » qu'après le premier ou le deuxième enfant. Sur quelles bases morales peut-on alors envisager la stérilisation ? Voilà quelques-unes des nombreuses questions posées au docteur Samuel SALTZMANN à la suite de la parution de son ouvrage précédent ET DIEU DONNA LA VIE. Quelles réponses leur donnera-t-on avec l'apparition de la « nouvelle » contraception » faisant appel à des substances et des méthodes qui bouleversent totalement les données du problème ? Ainsi, jusqu'où peut-on parler de contraception quand l'apparition du RU 486 rendra caduque la législation sur l'ÎVG en permettant d'avorter chez soi, anonymement, et même sans avoir conscience ? Jusqu'où peut-on parler de contraception et assumer cette dernière de façon responsable ? L'auteur s'inquiète de l'apparition d'un langage singulièrement trompeur, qui gomme la notion d'avortement quand il préconise des méthodes qui ne sont pas contraceptives mais bel et bien abortives. Le débat ne se situe donc pas seulement au niveau des moyens, mais de l'éthique. Quelle valeur convient-il d'attribuer à la sexualité ? Savons- nous encore y reconnaître l'un des merveilleux dons que Dieu a destiné à notre bonheur ? Si tel n'est pas le cas serait-ce parce que nous l'avons sorti du cadre dans lequel notre Créateur l'avait si harmonieusement disposé? |