Mademoiselle I. L. Trotter (1853-1928), était une artiste de grand talent. Elle avait une vingtaine d’années lorsqu'un célèbre cri­tique d'art J. Rusfcin la pressa de se vouer à la peinture. Après quelque temps de réflexion pendant lequel elle chercha à connaître la vo­lonté de Dieu, elle écrivit à une amie: — ...Cela m'est aussi clair que le jour maintenant, je ne puis me consacrer à la peinture, comme il le désire, et en même temps — rechercher premièrement le royaume de Dieu et Sa justice... — Et délibérément elle s'occupa de bonnes œuvres, qui absorbaient presque tout son temps, en Angleterre d'abord, en Algérie ensuite où pendant quarante ans elle s'occupa surtout des femmes arabes. Elle laissa un souvenir lumineux et béni. Ceux qui l'ont connue de près disent que ces «Paraboles» sont l’ex­pression même de ce qu était sa vie.

Quelqu'un demanda un jour à Mademoiselle Trotter: — Comment avez-vous pu trouver toutes ces similitudes ? — Je les ai reçues à genoux — fut la réponse. Ceux qui les liront dans le même esprit ne pourront manquer d'en retirer grand profit. M. Alexandre Morel, alors pasteur à Moutier (Jura bernois) a fait paraître déjà une traduction des « Paraboles de la Croix ». — Ces pages renferment, disait-il dans la préface, le mot dont ont besoin les chrétiens d'aujourd'hui... Il y a 35 ans de cela ’ mais ce message n'a pas perdu son actualité, il semble même encore plus nécessaire qu’autrefois, car partout la souffrance abonde et il sera plus facile de l’endurer lorsqu’on en comprendra le but. (Romains 8: 28 et 29).


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