Ouvrage de 1982 . Il y a plus de trente ans, à la suite de ma rencontre avec le Christ, je découvrais parallèlement les Puissances des ténèbres. Le pasteur qui m’avait aidé sur le chemin de ma conversion au Seigneur m’avait rendu attentif à cette dimension de la réalité qui, jusqu’alors, m’était restée inconnue. A l’école du ministère pratique et à la lumière de la Parole de Dieu, j’appris donc le combat contre les Puissances et les Dominations; j’appris aussi à discerner les voies d’égarement où sont engagés ceux qui confondent les religions avec la Révélation chrétienne.
Ce combat et tout ce qu’il m’apprit me mirent aussi la plume à la main. Successivement parurent aux Editions de la Ligue pour la lecture de la Bible: «L’occultisme à la lumière du Christ», «Non au yoga», «Echec à l’oppresseur». Ces livres furent certes utiles à l’œuvre du Christ et à la formation au ministère de beaucoup de chrétiens.
Cependant, ils laissèrent sceptiques plusieurs de ceux que j’aurais volontiers mobilisés dans ce combat urgent et actuel. Je discernais qu’il fallait une plume mieux exercée que la mienne, une connaissance plus approfondie pour atteindre et convaincre ceux qui restent aveuglés. Paradoxe et humour du Seigneur: c’est un frère en Christ, catholique romain, que Dieu mit sur mon chemin. Il en était à rédiger un ouvrage magistral, maintenant paru sous le titre: «Le yoga face à la croix».1 Il y développe des thèses qui sont également les miennes, mais avec une compétence scientifique, philosophique et spirituelle qui dépasse de beaucoup mes modestes moyens. L’indépendance de nos cheminements accentue encore l’étonnante convergence de nos conclusions.
En vérité, le livre de D. Clabaine: «Le yoga face à la croix» n’est pas une lecture facile pour quiconque chercherait le Christ et voudrait comprendre pourquoi il y a fondamentale opposition entre l’Evangile du Seigneur et l’ésotérisme proposé par le Yoga, la Méditation Transcendantale ou la Réincarnation.
C’est pourquoi j’ai pris la liberté de demander à M. Clabaine de nous instruire de la même richesse, mais en tenant compte de nos apti¬ tudes de simples ouvriers du Seigneur.
Avec bonne grâce, il s’est remis à l’ouvrage et le résultat est là, dans les pages qui vont suivre. Cependant, je me dois de le souligner: si ce livre est publié avec un nouveau titre, c’est qu’il n’est pas seulement un résumé simplifié de l’original. Comme le dit l’auteur: «Plus de la moi¬tié du chapitre 3 (sur l’hindouisme) et la quasi totalité du chapitre 4
sont de rédaction entièrement neuve. Le résultat est un enrichissement de la pensée pour ceux qui liraient les deux versions de ces chapitres...
La nécessité de simplifier m’a fait peut-être mieux dégager et expliquer l’essentiel».
A la découverte de cet «essentiel», je souhaite à tous les lecteurs de ce livre le choc salutaire mais aussi le contentement de l’esprit qu’éprouve tout homme à connaître, également à reconnaître, la vérité du Seigneur.
Maurice Ray