Robert ESTIENNE naquit à Paris en 1503 et mourut à Genève le 7 septembre 1559. Par la beauté des caractères typo­graphiques, le soin de la présentation et la correction des textes, il mérite, à juste titre, le nom de prince des typo­graphes.

Pour emblème il prit l’olivier qui figu­rait dans l’écusson de la branche ma­ternelle des Estienne. Geoffroy Tory, l’artiste qui avait gravé les magnifiques lettres majuscules qui ornent ses im­pressions, est aussi l’auteur de sa mar­que : un olivier se dresse, portant des greffes à quelques-unes de ses branches.

Quelques rameaux coupés tombent, c’est la traduction, par le ciseau du graveur, des versets de l’Epître aux Romains XI, 17, 20 : « Si quelques-uns des rameaux ont été retranchés, et si toi, olivier sau­vage, as été enté en leur place..., ne t’enorgueillis point, mais crains. »


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