Marié, père de trois filles, ayant vécu en région parisienne, Alain Choiquier fut à la fois conférencier, écrivain et orateur à la radio. Il a assuré de nombreuses émissions radiophoniques diffusées dans le monde francophone. Homme de grande culture, après avoir suivi des études en Sciences politiques, il se dirigea vers la vie active.

C'est alors qu'il perçut l'appel de Dieu pour annoncer l'Évangile. C'est l'heure d'un tournant décisif qui le conduisit à vivre une aventure qui allait le rendre très connu. Il entreprit des études de théologie, puis devint pasteur d'une communauté évangélique parisienne.

En tant qu'orateur, il fut souvent invité en Belgique, en Suisse, au Canada, en Guyane, aux Antilles etc., et il se consacra alors au ministère d'évangéliste itinérant jusqu'en août 2003. Il décéda à l'âge de 70 ans.


L'homme est aujourd'hui mal dans sa peau. Nos savants le constatent. Il a faim, nous disent-ils, d'autre chose que de pain ou de vie confortable. Il a faim d'un quelque chose qu'il ne parvient pas à définir. Certes, il cherche à attendre la plénitude de biens matériels pour tenter d'y porter remède. En vain ! Car plus il est comblé sur ce plan, plus il a faim. Il rêve d'un âge d'or et y croit plus que jamais. Il est adulte... enfin, et débarrassé des aliénations et tabous du passé qui le rendaient esclave. Les progrès dans tous les domaines, la technologie notamment, ont fait de lui un géant, mais un géant aux aspirations gigantesques. Il a faim dans l'abondance, il est seul dans la multitude, angoissé quand il n'a jamais autant parlé de paix ! Dans les pays où il vit le mieux, il connaît les plus grandes crises. Ceci a fait dire au préfet de la Nièvre, au cours d'un déjeuner-débat : « L'homme se révolte contre un univers qui le comble de biens matériels, sans lui donner le bien suprême, qui est la joie de vivre ». (...)

Jésus a dit : « L'homme ne vivra pas de pain seulement » (Luc 4.4 ). Il affirme du même coup que l'homme n'est pas, comme l'a prétendu le philosophe Marcuse, un être unidimensionnel. En effet, le borner à satisfaire ses seuls besoins matériels le prive d'un aspect transcendant de sa personnalité et l'aliène. C'est la seule vraie aliénation, voire même amputation qui le gêne et le traumatise. L'homme est un être bidimensionnel : son âme est sa deuxième dimension, sa dimension spirituelle. C'est ce qui explique son éternelle insatisfaction, car en fait, il n'alimente et ne satisfait qu’une partie de son être... L'autre crie sa faim ! (...)




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