Peu ou prou, l’homme est un endoctriné qui s’ignore. Le milieu familial d’abord, religieux ensuite, universitaire et professionnel plus tard lui ont fait subir, lentement mais sûrement, un « lavage de cerveau » tel qu’il n’éprouve nullement le besoin de remettre en question les idées reçues au fil des années. Or les choses tant de fois entendues et adoptées telles quelles, particulièrement dans l’enfance ou l’adolescence, marquent l’individu et le conditionnent profondément. Très tôt, elles prennent des allures de vérité, s’érigent en dogme au point qu’il apparaît superflu, pour ne pas dire étrange, de chercher à en établir le fondement ou en contrôler la valeur.Désormais prisonnier de « ses » idées, l’homme s’avère trop souvent incapable d’écouter et de recevoir, donc d’être réajusté et corrigé sur des questions vitales qui engagent sa vie et son éternité. « Sa » vérité en définitive fait barrage à la vérité et j’en ai la preuve dans d’innombrables conversations analogues à celle qui est rapportée plus haut.L’homme qui évacue si aisément toute idée de survie, affirmant sans preuve que la mort met un terme à toute existence, allant même jusqu’à taxer d’utopiques ou de naïfs les tenants de l’au-delà, ne devrait-il pas être davantage tenté de croire à une survie qu’à son propre anéantissement ? |
texte d'introduction.