Ouvrage de 1981 ; Préface : Prétendre vivre avec Jésus-Christ, n’est-ce pas un peu déplacé, un peu démodé au siècle de la technologie et de l’atome, de la greffe du cœur et du planning familial? A une époque comme la nôtre où l’on vit à fond de train, où des crises graves troublent sans cesse la paix des nations et où chacun est en quête d’argent, de prestige et d’honneurs?

Nous les chrétiens, nous devrions faciliter aux autres la foi en Dieu.Car ayant été saisis par la forte main de Jésus-Christ, il n’y a pour nous de réalité plus grande, de certitude plus absolue que celle de Jésus-Christ - aujourd’hui !

De ce fait, le clochard devient un ami, un frère - la fille des rues une sœur ayant besoin qu’on la sauve et qu’on l’aide à s’en sortir - le buveur le prochain pour lequel on invoque la grâce libératrice.

Voici ce que signifie vivre aujourd’hui avec Jésus-Christ: Les hommes ont beau dire: «C’est impossible!» Il dit, lui: «Tout pouvoir m’est donné dans les cieux et sur la terre.» Ils peuvent ajouter: «Il est perdu». Il dit, lui: «Ta foi t’a sauvé.» Ils peuvent même conclure: «C’est le rebut de l’humanité. Le jeu n’en vaut pas la chandelle!» Il dit, lui: «Je t’aime d’un amour éternel.»

C’est ce que j’ai vécu quotidiennement et ce que je vis aujourd’hui avec Jésus-Christ, mon Seigneur et mon Maître.           Lexa Anders

Lexa Anders ( 1907-1991) ; c’était un pseudonyme, son vrai nom étant Adèle Schwab . Sur sa tombe , elle fit inscrire la référence biblique de 1 Corinthiens ch2 v9 :« Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. »

Qui est Lexa Anders? Voici ce qu'elle dit d’elle-même: «Je ne suis rien de spécial. Non, je ne suis qu’«une des leurs», une de ces femmes que la puissante main de Jésus a sauvées et mises sur la bonne voie par son grand amour.» A l'âge de douze ans, elle a pris la décision de suivre Jésus. Elle a trouvé son foyer spirituel au sein de l’église évangélique libre du Holstenwall à Hambourg.

Etant manuellement douée, elle a fréquenté l’Ecole des Arts décoratifs. Pendant ses études, elle s’est mise à fabriquer des poupées en raphia qu'elle avait fait breveter. Cependant, pour des raisons de santé, il lui a fallu renoncer à son commerce de poupées. Puis, toute sa famille - le père, la mère et les deux filles - s'engagea dans un service diaconal parmi les églises évangéliques libres du secteur de Hambourg. Ce furent les sept années les plus belles de sa vie.

A la suite de difficultés familiales, il lui fallut changer d’orienta­tion. Pendant de nombreuses années, Lexa Anders fit le travail d’une assistante sociale. Actuellement, elle est à la retraite, et vit à Hambourg.

Faisant le bilan de sa vie. elle écrit: «Ma vie s'est déroulée avec beaucoup de hauts et de bas. J'ai souvent été malade et j’ai connu bien des luttes intérieures. Des gens qui m'ont donné l’exemple m'ont été repris, pour que Christ devienne tout pour moi. C’est lui qui remplit de joie ma vie de tous les jours.»

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