UNE FOI VIVANTE – Les carnets de Croire et Servir N°76-77 1984

Audio, Auteur, Delcourt Raymond, Livre, Vidéo

AVANT-PROPOS : Lorsque l’homme tente de s’élever jusqu’à Dieu, sa démarche est toujours maladroite et sa recherche hésitante. Aussi longtemps qu’il n’aura pas compris que Dieu, en Jésus-Christ, est descendu jusqu’à lui, la rencontre ne sera pas possible quels que soient ses efforts et sa bonne volonté. C’est Dieu qui cherche l’homme, inlassablement, «jusqu’à ce qu’il l’ait trouvé» (Luc 15:5). Et la foi n’est pas autre chose que la réponse à l’appel de la miséricorde divine. Cette réponse ne peut être donnée que dans la plus grande humilité car « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles» (Jacques 4:6 ; 1 Pierre 5:5 (Proverbes 3:34).

Dieu seul, par son Esprit, peut ouvrir le cœur de l’homme aux réalités éternelles. Alors, et alors seulement, il est rendu capable d’entendre et de comprendre ce qui autrement lui demeurerait fermé. La Parole de Dieu est une lumière qui ne peut pas être vue par les aveugles.

Mais l’Esprit est aussi révélateur du péché de l’homme, c’est à dire de tout ce qui creuse entre lui et Dieu un abîme infranchissable. Infranchissable par l’homme, mais que Dieu en Jésus-Christ a voulu franchir. Ainsi, le Dieu inaccessible se fait accessible, le Dieu lointain se fait proche.

Une fois le péché confessé et pardonné, une relation véritable et confiante peut s’établir avec Dieu. Et ce que l’Evangile sollicite de l’homme, ce n’est pas la vertu mais la foi. Le péché, c’est se détourner de Dieu, de sa Loi, de ses commandements. La foi, au contraire, c’est se tourner vers Dieu et s’ouvrir pleinement à sa grâce qui sauve, régénère et permet de marcher en «nouveauté de vie» (Romains 6 :4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.). C’est de cette foi authentique et vivante que, dans ces pages, nous essayons modestement de rendre témoignage.

Le Commissaire Raymond Delcourt est né en 1914. Les parents eux-mêmes officiers de l'Armée du Salut. Son père, d'origine catholique, s'était converti au poste de Roubaix, sa mère, charentaise, appartenait à une vieille famille protestante de Breuillet.

Lui-même officier de l'Armée du Salut depuis 1935 a commencé son ministère dans l'évangélisation à Paris, Valence, Clermont-Ferrand. Après la deuxième guerre mondiale, il a été chargé de la jeunesse salutiste pendant douze ans, puis responsable des postes d'évangélisation d'abord dans la région du Midi, puis dans celle de Paris et du Nord. Appelé en 1962 à des fonctions administratives au Quartier Général National, il ne cessera néanmoins de diriger des missions et d'animer des groupes d'étude biblique. Nommé Secrétaire Général en 1971, puis Commissaire Général en 1972, il sera chef de l'Armée du Salut en France jusqu'en 1980. Auteur d'un recueil de méditations sur le « Notre Père» (1969) il a aussi apporté maintes fois son concours aux publications salutistes.

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